L’échantillon B de Paul Pogba s’est révélé, comme la première expertise, positif à la testostérone, selon la Gazzetta dello Sport. Le milieu français de la Juventus Turin est passible d’une suspension de quatre ans.
Le cauchemar se poursuit pour Paul Pogba: la contre-expertise demandée par le champion du monde 2018 après son contrôle antidopage positif en août a confirmé la présence de testostérone, et l’expose désormais à quatre ans de suspension.
Moins d’un mois après sa suspension à titre provisoire le 11 septembre par l’agence italienne antidopage (Nado), Pogba, 30 ans. Le milieu de terrain international (91 sélections) est passible selon le Code mondial antidopage d’une suspension de quatre ans qui pourrait toutefois être réduite de moitié s’il parvient à démontrer la non-intentionnalité.
Elle pourrait même être limitée à quelques mois si l’usage de la substance a eu lieu «hors compétition et n’est pas liée à son niveau de performance».
Pour expliquer ce contrôle antidopage positif, l’entourage de «La Pioche» avait fait savoir le mois dernier que ces métabolytes de testostérone proviendraient d’un complément alimentaire prescrit par un médecin consulté aux Etats-Unis.
L’ex-enfant prodige du foot français et de la « Vieille Dame », qui n’a presque pas joué depuis son retour à Turin à l’été 2022, n’était pas entré en jeu. Il ne peut plus s’entraîner avec ses coéquipiers depuis la publication de son contrôle positif, mi-septembre. Les résultats de cette contre-expertise, qui ne sont pas une surprise, jettent un peu plus le trouble sur le parcours sinueux du champion du monde 2018 ces dernières années. Paul Pogba n’a joué qu’une dizaine de matches depuis plus d’un an, date de sa seconde expérience à Turin, où il était devenu une star mondiale entre 2012 et 2016. Le milieu de terrain a enchaîné les blessures, lui faisant rater la Coupe du monde 2022. Longtemps homme de base et de confiance de Didier Deschamps, il n’est plus apparu en équipe de France depuis le mois de mars 2022.
Izoudine Youssef