Il existe des familles où le sport coule dans les veines. Lorsque le père (ou la mère) a été athlète de haut niveau, transmission de la passion aux enfants peut très vite arriver suscitant en eux le désir de percer dans le sport. Découvrons dans ce document inédit, les plus belles histoires du sport de pères en fils.
Zacharie, Yannick et Joakim Noah
Le sport est considéré comme une religion dans cette famille d’origine camerounaise vivant en France. Trois générations se sont succédé au haut niveau dans trois disciplines différentes. Yannick, joueur de tennis et sans doute le plus connu, a remporté le Roland Garros en 1983.
Archives – Yannick Noah et son fils Joakim Noah ‡ Paris | 00264457
Il a ensuite engendré Joakim qui a lui choisi le basket, s’imposant en NBA avec les Chicago bull. Yannick est lui-même le fils de Zacharie qui lui était footballeur professionnel avec son club de sedan où il a remporté la coupe de France en 1961.
Abedi pelé, André et Jordan Ayew
La famille Ayew est une grande famille de foot en Afrique surtout pour les black star du Ghana. Le père abedi pelé était un joueur professionnel milieu offensif qui a joué dans plusieurs grands clubs notamment en France (olympique de Marseille, olympique lyonnais et Lille) et en sélection ghanéenne, devenant champion d’Afrique en 1982.
Ses deux fils (André et Jordan) ont suivi le même parcours et aujourd’hui portent les couleurs de la sélection ghanéenne avec qui ils ont disputé notamment la finale de la CAN 2015 perdue face aux Eléphants de Côte d’Ivoire.
Laila Ali, solide comme son père
L’amour du sport peut se transmettre de père en fille et Laila Ali fille de la légende Mohamed Ali nous le prouve.
Mohamed Ali, l’un des plus grands sportifs de l’histoire, était un boxeur américain incroyable combattant dans la catégorie des poids lourds. Certains le considèrent comme le meilleur boxeur de tous les temps.

Laila sa fille, a su prendre le relais après la disparition de son père et s’est imposée dans cette discipline très difficile pour une jeune femme. Championne du monde des mi-lourds, elle a enregistré 24 victoires en autant de combats dont 21 par KO contre aucune défaite.
Les sœurs Dibaba, une famille de championnes d’athlétisme
Ejegayehu Dibaba, la sœur aînée de la famille a été médaillée d’argent en 2004 aux JO d’ Athènes sur l’épreuve du 10000 et médaillée de bronze sur 5000 m. Inspirée par ce succès, la petite sœur Tirunesh prend le relais et devient triple championne olympique de demi-fond et records woman de la distance et la seule à avoir réalisé un doublé or 5000 et 10000.
Tirunesh fait une pause dans sa carrière et la sœur cadette, Genzebe Dibaba prend le relais et elle bat le record du monde du 1500 M avant de décrocher la médaille sur la distance aux mondiaux à Pékin. Chez les Dibaba la course à pieds est une affaire de famille.
Les frères Touré, de Bouaké à Manchester
Les frères Yaya et Kolo Touré ont marqué l’histoire du football africain. L’aîné Kolo, considéré comme l’un meilleurs défenseurs que notre pays a connu, a brillé dans tous les clubs par lesquels il est passé (Liverpool, Manchester City et Arsenal).
Son frère Yaya a lui aussi connu une brillante carrière. Vu comme l’un des meilleurs milieux de terrain de sa génération, il est notamment 4 fois ballon africains de manière consécutive (2011, 2012,2013, 2014) et vainqueur la ligue des champions avec Barcelone (2009). Joueur box-to-box capable de marquer beaucoup de buts (20 réalisations dans le championnat anglais lors de la saison 2013-2014), il est une icône de la Premier League avec Manchester city avec qui il a remporté le championnat à trois reprises. Aujourd’hui, les deux frères Touré, tous deux vainqueurs de la CAN 2015 avec les Eléphants, ont entamé une carrière d’entraîneur.
La famille Boli, le foot dans le sang
Toujours en côte d’ivoire, la famille Boli est un nom qui résonne aussi bien dans football ivoirien que Français. Les frères Boli (Roger et Basile) ont su briller. Roger Zokou Boli était un attaquant d’origine ivoirienne formé à L’ AJ Auxerre qui a évolué en France dans des clubs tels que le RC Lens, LOSC Lille mais aussi en Angleterre à Bournemouth ou Walsall. Il était petit en taille mais très talentueux. Alors qu’il débute sa carrière en 1984, il devient international espoir français entre 1989 et 1996 mais ne porte pas les couleurs de la sélection ivoirienne.
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Son frère Basile fait encore mieux. Défenseur central formé lui aussi à l’AJ Auxerre, son plus grand succès reste cependant son but de la tête qui a permis à l’Olympique de Marseille de battre le Milan AC et de remporter la ligue des champions, la seule d’un club français à ce jour. Basile Boli compte 45 sélections en équipe de France et reste une figure majeure du football Français. Leurs neveux et fils Yannick, Franck, ainsi que Charles, Yohan et Kevin, ont aujourd’hui suivi leurs traces.
Séphora Chance (Stg)