Dans un courrier adressé au comité national Olympique (Cno Côte d’Ivoire), ce mercredi 30 août 2023, les athlètes Ruth Gbagbi et Cissé Cheick Sallah lancent la sonnette d’alarme après plusieurs compétitions manquées suite manque de professionnalisme de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD).
Ruth Gbagbi et Cissé Cheick Sallah se plaignent
La championne ivoirienne, Ruth Gbagbi a décidé de saisir le Comité national Olympique suite à 3 absences consécutives au Grand prix de taekwondo, en raison d’une « négligence administrative » de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).
Elle s’est aussi retrouvée exclut du Grand prix de Manchester, faute d’obtention du visa par la fédération ivoirienne, puis sanctionnée lors du Grand prix de Rome, à nouveau à la suite d’une erreur administrative de la faîtière nationale.
« En effet, selon le règlement de la World taekwondo, la Fédération Ivoirienne de Taekwondo doit accepter notre invitation au Grand prix et confirmer notre participation. Or, malgré de nombreuses relances et tentatives afin de m’assurer que la fédération confirme ma participation, elle a failli à son obligation et je me retrouve, ainsi que Cheick Cissé, exclue du Grand prix de Taiyuan, en octobre », peut-on lire dans le courrier de la légende ivoirienne du taekwondo.
Après Ruth Gbagbi, c’est au tour de Cissé Cheick Sallah de ce révolté contre sa fédération dans un courrier adressé la direction nationale technique après qu’il n’a pas retrouvé son nom sur la liste des athlètes retenus pour combattre à Taiyuan le mois prochain.
« Contrarié par cette situation, pourriez-vous me donner les raisons de cette exclusion ? Car la World taekwondo m’a informé que la liste a bien été envoyée et réceptionnée par la Fédération ivoirienne de taekwondo. En tant que numéro un mondial à un an des Jeux olympiques de Paris 2024, il est primordial pour moi de participer à toutes les compétitions majeures afin de non seulement maintenir mon rang et surtout de me qualifier directement dans le top 5 », a écrit Cissé Cheick.
Le taekwondo ivoirien se retrouve dans une crise. Le ministère des Sports doit réagir pour résoudre cette situation.
Sephora Chance