Quatre ans après sa dernière apparition en équipe de Côte d’Ivoire, Bony Wilfried est revenu sur son parcours avec les Eléphants. Le joueur de Always Ready (Bolivie) a notamment évoqué la victorieuse CAN 2015 au cours de laquelle il a inscrit un doublé contre l’Algérie.
Une CAN inoubliable
Bony Wilfried rumine le souvenir agréable de la CAN 2015 remportée avec les Eléphants de Côte d’Ivoire. Brillant avec Swansea au terme de la saison 2013-2014 avec 26 buts et 7 passes décisives, l’attaquant ivoirien s’engage avec Manchester City le 14 janvier 2015, à quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique. Le montant de son transfert s’élève à 32,3 millions d’euros. A 27 ans, il devient alors le joueur africain le plus cher. En quarts de finale contre l’Algérie, le joueur s’offre un spectaculaire doublé et participe activement à la victoire 3-1 des Eléphants. Bony réalise ainsi le meilleur match de sa carrière en équipe nationale.
« Il y avait une pression mais positive. Psychologiquement j’étais prêt et j’attendais le moment. Avant chaque match, je bossais avec mon coach personnel. On étudiait les joueurs, leurs points forts, leurs points faibles. Contre l’Algérie, je me disais qu’il fallait qu’on fasse quelque chose surtout que je n’avais pas marqué depuis trois matches. Je venais de signer un gros contrat (à Manchester City), j’étais le joueur africain le plus cher (à l’époque) et je jouais un tournoi où j’étais le leader de l’attaque après le départ du grand frère (Didier) Drogba. J’ai eu la chance, j’ai pu marquer les deux buts », a déclaré Bony dans l’émission La Grande Team.
« Quand Max a marqué le but (contre le Cameroun) c’était une libération
La Côte d’Ivoire débute timidement la CAN 2015 avec des nuls contre la Guinée (1-1) et le Mali (1-1) mais se qualifie lors du dernier match de poule grâce à une victoire contre le Cameroun.
Bony Wilfried et Cheick Tioté après la finale de la CAN 2015 remportée contre le Ghana (Photo by liewig christian/Corbis via Getty Images)
« On a cru à la victoire après le match contre le Cameroun. J’avais des amis camerounais et je leur avait dit avant le match : Je vais vous tuer (rires). Quand Max a marqué le but c’était une libération et on s’est dit qu’il fallait tout donner et se mettre dans les conditions pour surprendre parce qu’on ne partais pas favoris, » a expliqué Bony.
Ses copains et lui battent alors l’Algérie, la RDC et le Ghana pour offrir à la Côte d’Ivoire sa deuxième étoile continentale. 8 ans après, le souvenir du sacre est toujours vivace dans les esprits. A l’approche de la CAN 2024 prévue à domicile du 13 janvier au 11 février 2024, les Ivoiriens rêvent de revivre les mêmes émotions.
Alex K.Payne
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