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Kalou Bonaventure : « On n’a pas besoin de faire Harvard pour gérer une commission des arbitres »

Les polémiques autour de la nomination, les soupçons de corruption des arbitres, le chantier de la revalorisation de l’image du corps arbitral, ses projets en lien avec la vision  »Rassembler pour développer » du Président Yacine Idriss Diallo … Bonaventure Kalou, Maire de la commune de Vavoua par ailleurs président de la Commission des arbitres de Côte d’Ivoire s’est longuement exprimé sur la plateforme Whatsapp Confrères des journalistes de Côte d’Ivoire. Nous avons résumé l’essentiel de son intervention.

En réponse à sa nomination qui a fait jaser

L’arbitrage est une branche du football, ça fait partie du football. Je ne vois pas en quoi c’est totalement différent du football pour que je n’y comprenne rien. On n’a pas besoin de faire Harvard (ndlr, la très célèbre université américaine) pour y comprendre quelque chose. Vous en tant que journaliste vous pouvez faire autre chose (…) Je ne pense que pas je sois un ministre des affaires étrangères qui ne connaît rien à la diplomatie. Je suis un footballeur qui peut être président de la commission des arbitres parce que c’est une partie du football.

A propos des soupçons de corruption

Depuis janvier, nous avons fait l’état des lieux, le bilan. Les huit arbitres, sous sanctions attendent leur sentence. Pour l’instant, ils ne sont pas désignés sur les matches, en attendant les sanctions. A propos de la question relative au match Yamoussoukro – ISCA, j’ai parlé d’éléments pour sanctionner un arbitre. Il y a toujours la présomption d’innocence. Il faut des éléments à charge. Le seul élément que j’ai eu contre cet arbitre ne paraît pas assez valide pour prendre une décision contre lui. S’il y a d’autres éléments pour corroborer toute cette levée de boucliers qu’il y’a eu, la commission les attend pour prendre la décision adéquate. »

La revalorisation de l’image des arbitres

Politique pour les arbitres de qualité ? La supervision, le renforcement des capacités. Y a que ça pour que les arbitres gagnent en qualité et soient bons sur tous nos terrains. C’est ce que nous faisons. La politique du président, c’est choisir quelques quatuors qui seront rémunérés, qui seront des professionnels. La feuille de route, est de pacifier le milieu. Il y avait beaucoup de problèmes de personnes dans la Commission, rapprocher les arbitres.

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Pour moi, les arbitres doivent se parler, les projets sont les mêmes , avoir un arbitrage conséquent, ramener la part dans le monde de l’arbitrage. Le système d’évaluation est simple. Des superviseurs vont voir les matches et les arbitres sont notés après chaque journée. Et en fin de saison, on fait une évaluation générale pour voir ceux qui sont en haut de tableau et ceux qui sont en bas.

Son projet en lien avec la vision ‘Rassembler pour développer’

Il y a de bonnes perspectives. Nous avons un quatuor qui officie en Ligue des champions. J’aimerais aussi appeler les journalistes à plus d’objectivité. Ce beau métier ne doit pas être entaché par des ressentiments personnels. Les élections sont terminées, il y en aura d’autres dans quelques années. Il y a la CAN qui arrive, il faut qu’on associe nos forces pour que cette CAN soit belle, pour que notre équipe aille le plus loin possible. Les critiques font avancer mais pour cela il faut qu’elles soient objectives.

 

Alex K.Payne

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  1. Pingback: Division, suspicion of manipulation of medical tests… Ivorian arbitration in crisis - African News Paper

  2. Pingback: Amafci undermined by division and suspicions of cheating – Africanewsforce.com

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