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Akalé Kanga refait surface, ses vérités sur le football ivoirien

Milieu offensif au pied gauche magique, Akalé Kanga était de la génération dite dorée qui a brillé dans les années 2000 avec une finale de Coupe d’Afrique des nations et une première participation en Coupe du monde la même année.

Après avoir quitté la sélection ivoirienne en 2008 à seulement l’âge de 27 ans, le footballeur a pris sa carrière de footballeur en 2013. Longtemps absent de la scène médiatique, il a refait surface récemment à l’occasion de la Coupe du monde 2022 en tant que consultant pour la Chaine ivoirienne NCI qui a acquis en les droits de diffusion exclusifs de la compétition. Résident en France, Akalé Kanga est en effet de retour au pays depuis quelques temps pour ses affaires personnelles.

Après le Mondial, Alex K.Payne, journaliste du groupe Olympe Info propriétaire de linfodrome.ci et de ami-sportif.com l’a rencontré. Son départ prématuré de la sélection, ses rapports avec Didier Drogba, son avis sur l’équipe nationale actuelle… l’ancien joueur de l’AJ Auxerre, du RC Lens ou de l’Olympique de Marseille s’est confié en exclusivité. Nous avons résumé pour vous

Ce que devient Akalé Kanga

« J’ai des affaires par ci, par là. Je donne aussi des conseils à des jeunes qui viennent me voir et qui veulent être professionnels, qui veulent faire le métier que j’ai fait. J’ai trois garçons qui jouent au foot. Je les suis. »

Son départ de la sélection à 27 ans

« On devait débuter les qualifications pour la CAN et le Mondial 2010. Nous on a commencé les Eliminatoires. A l’époque on était à la fin des championnats, d’autres ont voulu aller en vacances et nous on est resté pour jouer, défendre les couleurs du pays. On aurait pu aller aussi en vacances. Comme le début des Eliminatoires était un peu difficiles, la presse disait que les cadres doivent revenir. Quand les cadres sont revenus, Vahid a mis de côté certains joueurs dont moi je faisais partie et ça ne m’a pas plu. Je suis allé le voir et dis c’est pas ce qu’il avait dit au départ (…) ils ne nous ont pas laissé nous exprimer donc après cela j’ai décidé de ne plus venir en équipe nationale. »

Akalé Kanga en équipe nationale.

Ce qu’il dit de Didier Drogba

« Quand vous avez un attaquant comme Didier, c’est de lui donner des ballons pour nous les joueurs de couloir parce qu’on sait qu’il va finir. Je n’ai pas fait beaucoup de passes à Didier Drogba. C’est mon petit regret mais je suis quand même content d’avoir joué avec lui. »

Son regard sur la sélection ivoirienne actuelle

« Quand on regarde la sélection, on a des joueurs pratiquement du même profil qui jouent au même poste. Tu peux prendre un joueur de D2 qui peut être un bon complément des milieux de terrain actuel. Kessié, Sangaré, Fofana, Seri, ce sont pratiquement des joueurs du même profil. En Afrique, on a souvent tendance à vouloir empiler les gros noms qui ont tous le même profil et quand on se retrouve face à des équipes bien en place, on n’a pas ce joueur technique capable de donner de bons ballons à nos attaquants. Il y a un gros travail à faire tant au niveau de la fédération, tant au niveau du staff ».

L’inefficacité de Sébastien Haller (4 buts en 15 sélections)

On a des joueurs de même profil et ces joueurs ne peuvent pas faire ce geste du leader technique comme à notre époque Yapi Yapo qui était un vrai manieur du ballon ou comme Yaya Touré. C’est ce qui manque à notre équipe nationale et c’est ce qui fait que Haller ne se retrouve jamais dans les bonnes conditions pour finir les actions. Alors qu’en Europe quand il a un ballon, il finit.

La nomination des sélectionneurs occidentaux

« On se dit qu’un expatrié de gros calibre permet d’établir la discipline mais je pense que ce n’est pas cela. Un entraîneur ivoirien peut faire le job. On a vu (François) Zahoui (finaliste de la CAN 2012). Le football a changé et pour moi nos locaux peuvent entraîner l’équipe nationale et aller loin ».

Son dossard numéro 2 en sélection

« Quand je suis arrivé la première fois en équipe nationale, je voulais le numéro 11 mais on m’a dit qu’il était à Drogba, je voulais le numéro 17 parce que c’est le numéro que j’avais à Zurich mais on m’a dit qu’il était à Cyril Domoraud. Il restait le numéro 2, alors je l’ai pris ».

Retrouvez ici et en intégralité l’interview d’Akalé Kanga.

 

Alex K.Payne

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