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Rétro : le Roi Pelé raconté par le journaliste ivoirien Eugène Kacou

Le journaliste émérite ivoirien Eugène Kacou grand reporter sportif à la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) a évoqué les souvenirs qu’il garde de la légende Pelé.

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, né le 23 octobre 1940 à Três Corações est mort, jeudi 29 décembre 2022 à São Paulo. Il fut un footballeur international brésilien qui a évolué au poste d’attaquant et de meneur de jeu du milieu des années 1950 jusqu’en 1977. Il part à 82 ans après avoir écrit les plus belles pages du football mondial. Figure majeure du ballon rond, il laisse de beaux souvenir sur sa vie de footballeur et sur sa personnalité.

Le journaliste émérite Eugène Kacou, grand reporter sportif à la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) revient sur ses souvenirs, son amour pour le roi Pelé et le Brésil et l’origine du surnom Pelé donné à Edson Arentes do Nascimento considéré comme le plus grand joueur de tous les temps.

“Mon premier souvenir, c’était en 1958, j’avais 13 ans, j’étais au collège d’orientation en classe de sixième. À la coupe du monde 1958, il n’y avait pas de télévision, on écoutait à la radio, et on écoutait les reporters brésiliens qui disaient Pèlè au lieu de Pelé », se souvient Eugène Kacou, se rappelant qu’”en 1958, nous étions pour l’équipe de France face au Brésil.

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En France, il y avait les Copa, les Piantonie, Juste Fontaine et de l’autre côté, il y avait Didi, Vava, Garincha et Pélé. Et Pélé nous a convaincus en demi-finale contre la France. Le Brésil avait gagné 5 à 2 et Pelé a marqué trois buts”

“C’est comme ça que nous avons eu à le découvrir. Par la suite, il y a eu la coupe du monde de 1962 qu’ils ont gagnée, mais là, il (Pelé) n’a pas joué beaucoup, parce qu’il avait été blessé. Mais entre 1958 et 1962 on écoutait toujours à la radio les exploits de Pelé. Le must, ça a été en 1970 au Mexique, où le Brésil a gagné pour la troisième fois la coupe du monde. En finale, ils ont battu l’Italie et Pelé a tout fait sur le terrain. Et nous avons commencé à adopter Pelé en ce moment-là”, se remémore l’ex grand reporter sportif de la RTI.

Nous admirions ce garçon à cause de sa modestie. Il était grand joueur, mais il ne faisait pas de bruits

“Il est venu ici en Côte d’Ivoire. Moi, je suis stadiste, j’étais junior au sein de l’équipe du stade. Je me souviens de ce corner marqué contre Ezan Emmanuel. Un corner direct qu’il a marqué, mais Pelé a fait des merveilles ce jour-là”, raconte Eugène Kacou. “Nous admirions ce garçon à cause de sa modestie. Il était grand joueur, mais il ne faisait pas de bruits. Moi, je l’ai admiré aussi quand on avait fait l’équipe du monde dans les années 70. Pélé avait le N° 10 et Pokou le N°9. Pelé a reconnu le mérite de Pokou comme grand joueur. Il a dit que Pokou a tout été sauf brésilien. On a voulu lui qu’il (Pokou) soit Brésilien, ils ont voulu lui donner la nationalité brésilienne pour qu’il joue en équipe nationale du Brésil, mais il n’a pas voulu, il a voulu rester Ivoirien.

“Pelé pour moi, reste le plus grand joueur du monde et Laurent Pokou le plus grand joueur africain”, soutient-il, expliquant que “son Pelé vient de l’admiration d’un ami de son père appelé Bilé. M. Bilé était footballeur tout comme le père de Pelé. Le jeune Edson Arentes do Nascimento n’arrivait pas à prononcer le nom Pelé. Il disait Pèlè c’est ainsi qu’il a été surnommé Pelé.

 

AIP

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