Le saut en longueur féminin aux Jeux Olympiques de Paris 2024 marque une étape historique pour l’athlétisme africain. Pour la première fois, quatre athlètes africaines ont réussi à se qualifier pour la finale de cette épreuve. Les Nigérianes Ese Brume, Ruth Osoro, Prestina Ochonogor, ainsi que Marthe Koala du Burkina Faso, seront au rendez-vous le 8 août au Stade de France.
Lors des qualifications ce mardi 6 août, ces quatre athlètes ont brillé, écrivant une nouvelle page de l’histoire pour l’Afrique. En effet, jamais auparavant le continent africain n’avait réussi à qualifier plus de deux athlètes pour une finale du saut en longueur féminin aux Jeux Olympiques.
Quatre Africaines en Finale du Saut en Longueur aux Jeux Olympiques
Sur les 31 athlètes en lice, seules douze ont réussi à atteindre les minimas nécessaires de 6,75 mètres pour se qualifier pour la finale. Ese Brume, championne d’Afrique nigériane, a réalisé un saut impressionnant de 6,76 mètres, établissant ainsi le meilleur bond africain des qualifications. Ses compatriotes Ruth Osoro et Prestina Ochonogor ont respectivement atteint 6,68 mètres et 6,65 mètres, se hissant également parmi les finalistes. Marthe Koala, vice-championne d’Afrique burkinabè, a franchi 6,59 mètres, se qualifiant parmi les huit repêchées.
Sur les 31 athlètes en lice, seules douze ont réussi à atteindre les minimas nécessaires de 6,75 mètres pour se qualifier pour la finale
Les États-Unis sont le seul autre pays à placer autant de représentantes en finale que le Nigeria, avec trois sauteuses qualifiées. À Tokyo en 2020, seule Ese Brume avait disputé la finale, remportant une médaille de bronze. En 2016 à Rio, Brume était la seule représentante africaine et n’avait pas réussi à décrocher de médaille.
Le Nigeria a une riche histoire dans le saut en longueur féminin, étant le seul pays africain à avoir remporté des médailles dans cette discipline aux Jeux Olympiques. Chioma Ajunwa a décroché l’or en 1996, Blessing Okagbare l’argent en 2008, et Ese Brume le bronze à Tokyo en 2020.
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Avec cette forte présence en finale, l’Afrique nourrit l’espoir de décrocher une nouvelle médaille. Ese Brume, cheffe de file de ce contingent, a terminé quatrième de la phase qualificative, ce qui augure de belles performances pour la finale. Les espoirs sont grands, et l’athlétisme africain est prêt à briller encore plus sur la scène mondiale.
Waly CHANCE
