Yéo Martial : « on voulait m’enlever avant la CAN 1992 mais les joueurs ont fait opposition »

Yao Martial, seul sélectionneur ivoirien champion d’Afrique a révélé avoir été proche d’un limogeage juste avant le début de la CAN 1992.

La question de la forte présence des sélectionneurs européens à la tête des sélections africaines a longtemps fait débat. En Afrique, plusieurs estiment qu’il est grand temps de faire confiance aux locaux expliquant qu’ils ont la capacité d’assumer la fonction de sélectionneur et de remporter des trophées.

La sélection de Côte d’Ivoire par exemple, a remporté sa première Coupe d’Afrique des nations en 1992 avec à sa tête un sélectionneur ivoirien en la personne de Yéo Martial. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage intitulé les nouvelles voix qui met en exergue la nouvelle génération d’entraîneurs africains qui veulent à leur tour s’imposer dans les grandes compétitions. Dans le document, Yeo Martial a révélé qu’avant la CAN 1992, les dirigeants à l’époque avaient l’intention de le remplacer par Phillipe Troussier, un technicien français. Heureusement, il a maintenu sa place grâce aux joueurs.

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« Avant la CAN, on voulait que ce soit (Phillipe) Troussier qui prenne ma place. Mais les joueurs ont fait un sit-ing pour qu’on me maintienne. Imaginez ce que ça fait toute une compétition sans encaisser de but. On me limoge après pour reprendre le même Troussier. Un blanc », déplore-t-il encore.

Les sélections africaines entament aujourd’hui une petite révolution. Pour preuve, les cinq nations du continent ont disputé la Coupe du monde 2022 au Qatar avec à la tête de leur encadrement technique, un sélectionneur national. Une première dans l’histoire.

Alex K.Payne