Une faute avouée est à moitié pardonnée. Après avoir frappé à la poitrine un influenceur algérien qui l’avait visiblement provoqué, Samuel Eto’o a révélé ce qui s’est passé et présenté publiquement ses excuses.
« Le 5 décembre dernier, à la sortie du match Brésil-Corée du Sud, une altercation violente m’a opposé à une personne apparemment supportrice de l’Algérie. Je regrette profondément d’avoir perdu mon sang froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à ma personnalité. Je présente mes excuses au public pour cet incident regrettable », indique Eto’o dans un communiqué officiel publié sur son compte twitter.
Eto’o exprime ses regrets !
Alors que l’affaire tourne en boucle depuis les faits, Eto’o a dévoilé les raisons de son acte. Conscient qu’il n’aurait jamais dû répondre à la provocation par la violence, le président de la Fecafoot a promis toutefois de garder son sang-froid à l’avenir.
« Je m’engage à continuer de résister aux provocations incessantes et au harcèlement quotidien de certains supporters algériens. En effet, depuis le match Cameroun-Algérie du 29 mars dernier à Blida, je suis la cible d’insultes et d’allégations de tricherie sans aucun fondement. Pendant cette Coupe du monde, des supporters camerounais ont été harcelés et importunés par des Algériens sur le même sujet », a fait remarquer Eto’o.
« Je tiens à rappeler que le scénario de l’élimination de l’Algérie fut cruel mais parfaitement conforme aux règles et à l’éthique de notre sport. Toutes les voies de recours introduites par la Fédération algérienne de football auprès des juridictions compétentes ont été rejetées. Par conséquent, je demande aux autorités algériennes et à la fédération sœur d’Algérie de prendre leurs responsabilités pour mettre un terme à ce climat délétère avant qu’un drame plus grave ne se produise », a ajouté l’ancien buteur du FC Barcelone ou de l’Inter de Milan.
« Aux supporters des Fennecs, je formule le vœu qu’ils trouvent la paix et parviennent à surmonter la déception d’une élimination douloureuse mais désormais derrière nous », a conclu Eto’o.
Par la Rédaction