En Autriche, le football est à l’arrêt en raison de la crise sanitaire. Kevin Bangai, l’un des joueurs ivoiriens évoluant dans ce pays, raconte les difficultés liées à ces congés forcés.
Regain de crise sanitaire oblige, le championnat national de deuxième division autrichienne est à l’arrêt depuis février 2021. Les athlètes sont eux, confinés jusqu’au 2 mai prochain. Kevin Bangai, l’un des joueurs ivoiriens évoluant dans la Regionalliga nous raconte les difficultés liées à la situation. L’attaquant du Wiener Viktoria, premier de sa conférence, estime qu’un joueur en manque de compétition est exposé à la dépression.
« L’habitude de jouer fait en sorte que l’on se sent mal sans compétition. C’est vrai qu’au début, nous sommes contents de passer plus de temps avec la famille. Mais après, tout change quand on voit les autres jouer« , nous explique t-il.
Par ailleurs, les clubs de la Ligue 2 autrichienne se plaignent d’être à court financièrement. Ils affirment être dans l’impossibilité d’assurer toutes les charges, avec les simples revenus que génèrent les sponsors. Ainsi, au delà de la crise sanitaire, ils refusent de reprendre le championnat tant que l’accès aux stades restera interdite aux supporters.
Kevin Bangai et ses partenaires.
« Ils le disent car la moitié de leurs revenus provient des tickets, restaurants et buvettes du club« , commente Kevin Bangai. Heureusement, le joueur de 28 ans affirme que ses pairs et lui, continuent de percevoir le minimum. « Le club et le gouvernement continuent de nous payer. Mais nous manquons juste de primes« , ajoute-t-il.
Marié et depuis peu, père d’un me adorable petite fille, Kevin Bangai est heureux auprès de sa famille. Ancien sociétaire du centre de formation Seny Fofana de Port-Bouët, il continue son petit bonhomme de chemin tout en espérant découvrir un championnat européen prestigieux. Avec le Wiener Viktoria, le joueur reste sur 10 matches disputés et 4 buts inscrits.
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