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Gnedre Daligozo (champion ivoirien de Kickboxing) : « Je n’ai pas triché pour avoir gagné jusqu’à 16 ceintures … »

Gnedre Daligozo Fabrice, champion franco-ivoirien de Kickboxing évoluant en France, est revenu sur son incroyable parcours de combattant. Double détenteur du titre mondial ISKA en plus de 100 kg et en moins de 100 kg et détenteur du titre intercontinental dans la catégorie des 100 kg, l’athlète qui pratique aussi la boxe thaïlandaise, est fier d’avoir fait preuve de combattivité et de rigueur, des qualités qui lui ont valu 16 titres et ceintures dans sa carrière.

 » Je suis bien respecté en France. Là-bas, il y a beaucoup de boxeurs qui veulent m’affronter, parce qu’ils veulent ma ou mes ceintures « , a confié Gnedre Fabrice à l’AIP.  » Je dirais plutôt que c’est facile de perdre des titres, parce que les gens travaillent toujours plus dur, à vous détrôner. Donc, si tu baisses un peu ta préparation, c’est foutu pour toi. Et c’est pourquoi, je suis très respecté dans ce milieu en France, parce que j’ai tout gagné, en kickboxing et en boxe Thaïlandaise depuis les championnats régionaux, en national, le championnat de France amateur, les semi pro, les professionnels. Je n’ai pas triché pour avoir gagné jusqu’à 16 ceintures et titres. J’ai tout fait et j’ai eu tous les titres de A à Z, des titres nationaux et internationaux dans différentes fédérations « , a-t-il ajouté.

Né en France d’un père Ivoirien originaire de Gagnoa et d’une mère antillaise, le sportif de 33 ans s’est récemment dans la région du Fromager afin de se ressourcer. Il a réaffirmé pour l’occasion, son désir de faire la promotion de son sport en Côte d’Ivoire.

Gnedre Daligozo Fabrice et ses 16 ceintures.

 » Je veux apporter ma pierre à la promotion du kick Boxing dans mon pays, la Côte d’ivoire, car je pense que malgré les conditions difficiles, on peut gagner des titres. Je tourne dans des salles, pour échanger avec les maîtres. On se soutient mutuellement « , précise-t-il.

Daligozo pense même à mettre un terme à sa carrière d’athlète et devenir entraineur pour se mettre au service des jeunes ivoiriens, amoureux de la discipline.

 » On ne peut pas gagner sa vie avec, parce que ce sport n’est pas à la dimension de certains sports très côtés. On a des primes de combat, mais pas plus. Je compte arrêter, dans deux ans. J’ai fait beaucoup de combats et j’ai pris beaucoup de coups. Plus tard, j’espère me reconvertir en entraîneur, là-bas pour passer les diplômes, et plus tard, ici, pour aider les ivoiriens, en faisant la promotion des talents « , a-t-il conclu.

 

Par Stéphane Kipré

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