De retour à Abidjan, après avoir fait la connaissance de ses nouveaux coéquipiers et dirigeants au Sporting Club Gagnoa, Godwin Zaki a accepté de répondre à l’invitation de l’équipe de LA GRANDE TEAM, ce mardi 22 décembre sur LA 3. Ses relations avec l’Asec Mimosas depuis son départ du club jaune et noir, les circonstances son arrivée à Gagnoa, ses objectifs… l’attaquant nigérian s’est confié en Anglais. Retranscription et Traduction.
Qu’est-ce qui te lie à John Zaki ?
John Zaki (meilleur buteur du championnat de Côte d’Ivoire 1995 avec l’Asec Mimosas, ndlr) est mon oncle et il a contribué à ma progression dans de nombreux domaines (…) Il était très heureux quand j’ai signé à l’Asec et il m’a conseillé de conserver les bons rapports qu’il avait avec le club et il m’a aussi accordé tout son soutien et sa bénédiction.
Dans quel club évoluais-tu au Nigéria ?
J’ai joué dans pas mal d’équipes au Nigeria mais je mentionnerai les deux derniers clubs dans lesquels j’ai évolué avant de quitter le pays : Abia Warrios et Enugu Rangers International.
Comment juges-tu ton passage à l’Asec Mimosas ?
Mon séjour à l’Asec a été unique en son genre. Je veux dire que l’accueil a été chaleureux du premier jour où j’ai rejoint le club, jusqu’à mon départ. C’était un rêve pour moi, de jouer pour une équipe aussi historique, même si j’aurais préféré remporter un trophée majeur. Mais je remercie encore Dieu d’avoir quitté le club en de bons termes.
Comment fais-tu pour garder la forme sans championnat ?
Bien garder la forme en tant que professionnel n’est pas du tout un problème. Je visite parfois le gymnase à part qu’il y a beaucoup d’équipes amatrices avec lesquelles je m’entraîne pour rester en forme. Pendant la crise sanitaire, le coach de l’Asec nous soumettaient à des programmes quotidiens. Nous travaillions avec Gervinho, Max, Gradel , Serey Dié et Frank Kessié. Cela m’aide encore aujourd’hui et je continue de m’améliorer mentalement et physiquement.
Pourquoi as-tu quitté l’Asec Mimosas ?
(…) Un jour, nous nous sommes entraînés le matin comme d’habitude et c’était ma meilleure séance d’entraînement ce jour-là. Je veux dire que j’ai marqué quelques buts. Soudainement après l’entrainement, j’ai été invité au bureau de la direction et on m’a dit que mon nom ne figurait pas sur la liste des joueurs qui seront retenus pour cette saison à venir. J’ai souri et j’ai demandé à connaître la raison, mais jusqu’à ce jour, personne ne m’a donné de raison raisonnable du tout. Mais quelqu’un m’a dit plus tard en privé que la crise sanitaire, avait affecté les finances du club, et qu’ils aimeraient donc réduire les salaires pour assurer les charges. C’est tout.
Tu en veux à l’Asec ?
Je ne blâmerai l’Asec pour aucune raison parce qu’ils m’ont donné l’hospitalité. Je pense que mon départ de l’Asec est la volonté de Dieu et non celle des Hommes. Donc personne ne doit être blâmé pour cela.
Comment avez-vous rejoint le Sporting Club de Gagnoa ?
Les choses se sont passées vraiment vite. Il y a deux grands clubs ivoiriens qui me voulaient et ils étaient prêts à me recruter. Tout à coup, mon manager m’a dit que nous devons aller à Gagnoa. C’est ainsi que nous y sommes allés et que j’ai rejoint le Sporting.
Tes objectifs avec le club ?
Ma mission est d’aider l’équipe à atteindre tous ses objectifs pour la saison prochaine. J’ai été bien accueilli, comme un roi. Je remercie le Président du Sporting Gagnoa (Yssouf Diabaté) pour m’avoir réservé cet accueil chaleureux. C’était très professionnel et au-delà de l’imagination.
Zaki sous le maillot de Gagnoa
Par Stéphane Kipré