Au terme d’une finale face au Ghana, les Éléphanteaux U17 de Côte d’Ivoire ont remporté, ce vendredi 3 octobre 2025, le tournoi de l’UFOA-B, qualificatif pour la CAN 2026.
Une victoire au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro qui confirme la bonne santé du football ivoirien des jeunes. Pour le sélectionneur Bassiriki Diabaté, ce succès est avant tout celui d’un collectif uni, rigoureux et fidèle à ses principes de jeu.
« Ce n’était pas facile, mais ils ont eu le mérite d’appliquer les consignes. Aujourd’hui, ils sont récompensés de leurs efforts », ajoute-t-il
« Heureux pour les enfants et pour mon staff. Ils ont adhéré à tout ce que j’ai mis en place et se sont appropriés mes valeurs », a-t-il déclaré après le match. Malgré une première mi-temps difficile, les jeunes Ivoiriens ont su hausser leur niveau de jeu et gérer le tempo avant de s’imposer aux tirs au but.
Une tradition de résilience face au Ghana
Cette nouvelle victoire des Éléphanteaux face au Ghana s’inscrit dans une tradition bien ancrée. « Toutes les finales Côte d’Ivoire-Ghana sont épiques, et celle-ci n’a pas échappé à la règle », souligne Diabaté, rappelant que les Ghanéens n’ont jamais battu la Côte d’Ivoire aux tirs au but.
Pour le technicien ivoirien, ce succès est le fruit d’un travail collectif et d’une mentalité de gagneur inculquée à ses joueurs dès les premiers jours de préparation. « Ce n’était pas facile, mais ils ont eu le mérite d’appliquer les consignes. Aujourd’hui, ils sont récompensés de leurs efforts », ajoute-t-il, saluant la discipline et l’écoute de ses jeunes protégés.
Cap sur la Coupe du monde U17 à Doha
À peine la victoire célébrée, Bassiriki Diabaté se projette déjà sur la prochaine échéance : la Coupe du monde U17, prévue à Doha en 2026. « Dès la semaine prochaine, nous allons nous projeter sur la Coupe du monde. Pas de relâche. Dès lundi, nous reprenons le travail », assure-t-il.
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Le sélectionneur promet une équipe encore plus compétitive pour représenter dignement la Côte d’Ivoire. « Les cartes seront redistribuées. Ceux qui voudront leur ticket devront le mériter », conclut-il, conscient que le plus dur commence maintenant.
Othniel KOUASSI
