Depuis la première participation de l’Égypte en 1934, le football africain s’est progressivement imposé sur la scène mondiale. Au fil des décennies, plusieurs sélections du continent ont écrit de belles pages d’histoire lors des phases finales de la Coupe du Monde de la FIFA.
Entre exploits historiques, premières marquantes et régularité dans les qualifications, voici un panorama des nations africaines les plus représentées sur la plus prestigieuse des compétitions internationales.
Le Cameroun, recordman de participations
En tête de ce classement, le Cameroun s’impose comme le véritable pionnier du football africain en Coupe du Monde. Avec huit participations, les Lions Indomptables détiennent le record du continent.
La Côte d’Ivoire, malgré trois participations portées par Didier Drogba, Yaya Touré et Gervinho, n’a jamais franchi la phase de groupes. Plus rares, le Zaïre (RDC) en 1974, l’Angola en 2006 et le Togo en 2006, avec Emmanuel Adebayor
Leur moment de gloire reste le quart de finale du Mondial 1990 en Italie, une performance qui a marqué l’imaginaire collectif. Portés par Roger Milla et ses célébrations légendaires, les Camerounais sont devenus les symboles de la capacité de l’Afrique à rivaliser avec les grandes nations.
Maroc, Nigeria : les seules à atteindre les ½ finales
Derrière, le Maroc et le Nigeria comptent chacun six participations. Les Lions de l’Atlas se sont distingués par leur régularité et surtout par leur épopée exceptionnelle en 2022 au Qatar, où ils ont atteint les demi-finales, devenant la première équipe africaine à franchir ce cap historique.
Les Super Eagles, quant à eux, ont marqué les années 1990 et 2000 avec plusieurs parcours solides, atteignant à plusieurs reprises les huitièmes de finale, et révélant des talents comme Jay-Jay Okocha ou Nwankwo Kanu.
Ghana, Algérie, Sénégal… : Les habitués de la compétition
Toujours dans le groupe des sélections les plus régulières, on retrouve la Tunisie, également avec six participations, mais qui n’a jamais réussi à franchir le premier tour malgré de belles performances. Le Ghana et l’Algérie, avec chacun quatre présences, ont laissé une empreinte particulière.
Les Black Stars se sont arrêtés aux portes des demi-finales en 2010 en Afrique du Sud, battus par l’Uruguay après un scénario dramatique resté célèbre. Les Fennecs, eux, ont impressionné en 2014 au Brésil, atteignant les huitièmes de finale et poussant l’Allemagne, futur champion du monde, en prolongation.
Le Sénégal, avec trois participations, a marqué les esprits dès sa première apparition en 2002, en battant la France et en atteignant les quarts de finale. L’Égypte, pionnière africaine en 1934, a dû patienter plusieurs décennies avant de retrouver la compétition, tandis que l’Afrique du Sud restera à jamais dans l’histoire comme premier pays africain organisateur du Mondial en 2010.
Les sélections africaines éphémères
D’autres nations n’ont connu qu’une seule apparition mais ont marqué leur passage. La Côte d’Ivoire, malgré trois participations portées par Didier Drogba, Yaya Touré et Gervinho, n’a jamais franchi la phase de groupes. Plus rares, le Zaïre (RDC) en 1974, l’Angola en 2006 et le Togo en 2006, avec Emmanuel Adebayor comme figure de proue, complètent la liste des sélections africaines présentes dans l’histoire de la Coupe du Monde.
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Ces différentes expériences illustrent la progression continue du football africain au plus haut niveau, avec la promesse de voir dans les années à venir de nouvelles générations pousser encore plus loin les frontières du rêve mondial.
Othniel KOUASSI
