Marc Brys, sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun, a récemment répondu à une demande d’explication émanant du Secrétaire général de la Fécafoot, suite à une interview controversée qu’il a accordée au média belge DH.
Dans cette interview, Marc Brys avait critiqué la gestion de la fédération et exprimé ses frustrations. En réponse, il a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il chercherait à saper l’autorité de Samuel Eto’o, président de la Fécafoot.
Marc Brys répond aux accusations
Dans sa lettre, Brys rappelle une déclaration de Samuel Eto’o datant de 2019, où ce dernier soulignait l’importance pour le Cameroun de disposer d’entraîneurs capables de faire preuve d’indépendance et de rigueur. Brys affirme que ses critiques envers la fédération ne sont pas motivées par une volonté de conflit, mais par son engagement à défendre des principes de transparence et d’efficacité. « Je ne suis pas un entraîneur béni oui-oui », précise-t-il.
Je ne suis pas un entraîneur béni oui-oui
Brys a également exprimé sa surprise face à la demande d’explication, s’attendant plutôt à des propositions concrètes pour améliorer les conditions de travail de l’équipe nationale. Il déplore le manque de soutien de la Fécafoot face aux agressions verbales et physiques dont il a été victime, ainsi que les décisions administratives qu’il juge contestables, affectant les préparatifs de l’équipe.
Parmi les incidents évoqués, Brys mentionne la confiscation de matériel et l’intervention de certains employés de la Fécafoot dans ses vestiaires. Il critique aussi la décision de la fédération de ne pas accréditer ses adjoints lors d’un match crucial contre l’Angola, ainsi que l’envoi de courriers menaçants aux joueurs, qu’il estime avoir été destinés à les démoraliser. « J’ai vécu les plus grandes frustrations de ma carrière d’entraîneur », confie-t-il.
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Malgré les tensions, Brys insiste sur le fait qu’il n’est pas l’ennemi de la Fécafoot et rappelle qu’il est sous contrat avec l’État du Cameroun. Il appelle à une collaboration basée sur le respect et la courtoisie, espérant que les tensions passées pourront être surmontées pour se concentrer sur les objectifs à venir, notamment la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2026.
Waly Chance
