Le Ghana a pris une décision audacieuse en appelant Baba Mohamed Diomande dans leur équipe nationale, malgré sa sélection préalable avec les U23 ivoiriens pour la fenêtre de mars.
Cette décision a suscité un débat passionné parmi les fans et les observateurs du football en Afrique de l’Ouest.
Baba Mohamed doit choisir entre la Côte d’Ivoire et le Ghana
Baba Mohamed Diomande, un joueur talentueux, a été formé à l’Académie Right to Dream au Ghana, ce qui a alimenté davantage les spéculations sur sa loyauté sportive. La décision du Ghana de l’appeler à représenter le drapeau national a été perçue comme une tentative de capitaliser sur son potentiel et de le faire jouer pour l’équipe nationale.
Cependant, cette décision a soulevé des questions sur l’éthique du recrutement des jeunes talents dans la région. Certains ont critiqué le Ghana pour avoir tenté de « voler » un joueur qui a été formé en Côte d’Ivoire, tandis que d’autres ont soutenu que Diomande avait le droit de choisir librement l’équipe pour laquelle il voulait jouer.
Du côté de la Fédération ivoirienne de football, cette décision a été accueillie avec une certaine consternation, car elle a été perçue comme une perte potentielle pour l’équipe nationale des Éléphants. La situation a également mis en lumière les enjeux liés à la gestion des talents dans la région, mettant en évidence la nécessité d’une coopération plus étroite entre les fédérations nationales pour éviter de telles situations à l’avenir.
En fin de compte, la décision de Diomande de représenter le Ghana au lieu de la Côte d’Ivoire illustre les complexités du paysage footballistique africain, où les joueurs sont souvent confrontés à des choix difficiles en matière de représentation nationale.
Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la formation et le développement des jeunes talents dans la région, ainsi que sur les politiques de recrutement des fédérations nationales.
Waly Chance