Le journaliste sportif ivoirien Roger Stéphane a livré une analyse tranchée sur le rapport de force entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun en matière de football. Lors d’une émission de décryptage de poule après le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, il a affirmé que « le Cameroun est plus fort que la Côte d’Ivoire ».
Cette déclaration intervient alors que les deux nations se retrouvent dans la poule F, pour les phases de groupe de la prochaine CAN qui se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, aux côtés du Gabon et du Mozambique.
L’expérience camerounaise mise en avant
Pour Roger Stéphane, l’histoire et les performances des deux nations plaident largement en faveur du Cameroun. « Le Cameroun a remporté cinq fois la CAN, contre trois pour la Côte d’Ivoire. Ils ont disputé huit phases finales de Coupe du monde, atteignant même les quarts de finale, tandis que la Côte d’Ivoire, en trois participations, n’a jamais dépassé le premier tour », a-t-il rappelé.
« On est en train de refaire notre état. Peut-être que dans les années à venir, on va peut-être surplomber le Cameroun », a-t-il nuancé.
Le journaliste ivoirien a également souligné d’autres succès majeurs des Lions Indomptables : leur triomphe aux Jeux Olympiques de 2000 et leur capacité à s’imposer sur les terrains adverses. « Ils nous ont battus deux fois à Abidjan, alors que nous ne les avons jamais battus chez eux », a-t-il insisté.
Une Côte d’Ivoire en reconstruction
Malgré ce constat, Roger Stéphane ne ferme pas la porte à une évolution du rapport de force. A cet effet, il a indiqué que les éléphants de Côte d’Ivoire sont actuellement en phase de reconstruction. « On est en train de refaire notre état. Peut-être que dans les années à venir, on va peut-être surplomber le Cameroun », a-t-il nuancé.
Toutefois, il invite les Ivoiriens à faire preuve de réalisme et de respect envers leurs futurs adversaires. « Il faut reconnaître la supériorité du Cameroun sur le plan historique et en termes d’expérience des grandes compétitions », a-t-il conclu.
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En attendant l’ouverture officielle des hostilités, ce derby africain tant attendu, entre les Éléphants et les Lions indomptables, ravive le débat sur la suprématie des grandes nations du football africain.
Othniel KOUASSI
